« Sauver le ver de terre » est arrivé dans Amap-à-lire

Sauver le ver de terre

Saviez-vous que le premier éloge du ver de terre a été publié en 1881 par Charles Darwin dont il clôture l’œuvre ? Pendant 45 ans, il l’a étudié sous toutes ses coutures. Saviez-vous que certains montent aux arbres, que d’autres butinent, qu’ils influencent la croissance des plantes et les rendements agricoles ? Ici, l’auteur complète son Eloge du ver de terre par une suite plus pédagogique et scientifique. Ce livre inclut l’essentiel du dernier ouvrage de Darwin et s’adresse autant aux consommateur soucieux de leur alimentation qu’à ceux qui la produisent : maraîchers, agriculteurs, jardiniers et tous les paysans de demain. Grand merci à Jardin vivant, blog sympathique et lombricentré, www.lejardinvivant.fr, pour sa participation à Amap-à-lire. Essai, Christophe Gatineau et Sylvie Corré 288 p, 2020 — Animal

Bonne lecture,

2 réflexions sur “« Sauver le ver de terre » est arrivé dans Amap-à-lire

  1. Je viens tout juste de finir cet intéressant ouvrage. Il mentionne des courriers adressés, sans succès, à la Présidence de la République pour attirer son attention sur la préservation du ver de terre. Il est rappelé que les tests d’écotoxicité des pesticides sont réalisés en condition totalement artificielle, sur un « ver-type » et sans du tout tenir compte de la variété des espèces de vers ni des conditions extrêmement diverses d’utilisation « sur le terrain » dans nos champs…. Nos auteurs nous donnent du contenu original dans ses 132 premières pages (même si certaines informations ont déjà été publiées sous forme d’articles).
    La seconde partie du livre est constituée par la réédition d’une traduction d’une oeuvre de Darwin datant de 1882 titrée « Rôle des vers de terre dans la formation de la terre végétale ». Dans cette partie fort savante est exposée le résultat des observations et expériences de Darwin sur l’action du ver de terre, oublié au fil des décennies.
    Au-delà de son célèbre « Il est merveilleux de songer que la terre de toute surface a passé par le corps des vers et y repassera encore chaque fois au bout du même petit nombre d’années », notre propre interrogation, au XXIe siècle, peut bien être « combien de temps encore arrivera à survivre l’indispensable vers de terre, entre pesticides et intrants chimiques et dégâts provoqués par le réchauffement climatique d’origine anthropique »…
    Enfin, ayant été un peu dérouté par les diverses unités de masse (poids), de longueur ou de surface employées par Darwin, je me permets de mentionner ici leur correspondance dans notre système métrique (source Wikipedia).
    Grain = 0,0648 grammes = 1/7000 de livre.
    Once = 28,35 g = 1/16 de livre.
    Livre = 453,6 g.
    Pouce = 2,54 cm.
    Pied = 12 pouces = 30,48 cm.
    Toise = ?? (ne semble pas être une unité anglaise, erreur de traduction? Il faudrait se reporter à l’oeuvre originale – ce que je n’ai pas fait).
    Acre = 40,46 ares, soit 4 062 m2.

    • Le ver de terre, outre la considération de Darwin (et de quelques autres), mérite qu’on en cause :
      Sophie, amapienne, a créé un court spectacle musical : Autour d’un ver, https://compagnielmcreations.fr/autour-dun-ver/
      Sans éclairage de théâtre ni sonorisation, il peut se jouer n’importe où — même dans un magasin de motos, en novembre, Rue de la Réunion (date à venir).
      L’hommage au ver de terre se joue aussi, en version longue, dans Dieu, Darwin et moi, https://compagnielmcreations.fr

      Faites mieux que d’en entendre parler… courez-y !

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