Cette semaine, dans Télérama, l’écologie prend tout et jamais son contraire…
La terre
samedi 8 octobre sur Arte à 22h25, Quand la terre se réchauffe. Ouragans, inondations, sécheresse, océans en péril : les conséquences du réchauffement gagnent en violence. Que peut nous apprendre l’histoire de la Terre sur son passé climatique, puisque les variations du climat ont toujours existé ? La première partie du documentaire fait part des études sur la manière dont la faune et la flore se sont adaptées à ces variations. La seconde partie se concentre sur l’étude d’un intense réchauffement climatique, il y a 56 millions d’années. La température des mers s’élevait alors à 38° C.
Je t’aime, moi non plus
dimanche 9 octobre sur TV5 Monde à 14h50, Cher Plastique. Une histoire d’amour toxique. « Cher plastique » dresse un état des lieux de la place qu’occupe le plastique dans nos vies et de la relation ambigüe que nous avons avec lui. De sa fabrication à sa fragmentation, ce film raconté sous forme épistolaire nous invite à repenser notre consommation dans un monde où plus de 10 tonnes de plastique sont produites chaque seconde. En parallèle, plusieurs intervenants, qu’ils soient scientifique, politique, consommateur ou sociologue, évoquent également comment changer cette relation toxique.
Ça fait des histoires
dimanche 9 octobre sur Ushuaia TV à 20h45, Power trip, une histoire de l’énergie. La série documentaire s’intéresse à l’histoire de l’énergie à travers les sujets des villes — dont l’avenir est étroitement lié à celui de l’énergie — et des transports, l’histoire d’une révolution.
Le début de la conscience écologique ou (plus sobrement) Culte
lundi 10 octobre sur Arte à 20h50, Soleil vert. Le film, réalisé en 1973 prend l’année 2022 pour cadre et met en scène une forme de pré-apocalypse. Le réchauffement de la planète, dû aux émissions de gaz à effet de serre, est extrême. Cela provoque une canicule permanente, la mort des océans, l’épuisement des ressources naturelles. Dans un monde déjà surpeuplé, ces effets délétères du réchauffement ont de graves conséquences sociales — une forte pauvreté, une inégalité accrue. L’eau manque. La nourriture aussi, conduisant à la fabrication d’aliments artificiels. Mais leur fabrication repose sur un secret très sombre ; la mort d’un riche privilégié va amener un flic, Thorn, à enquêter. Le premier film de science-fiction à mettre en scène une catastrophe climatique et environnementale dont l’homme est le seul responsable. Suivi à 22h30, « Soleil vert » et alerte rouge. Vrai plaidoyer écologique, le film est aussi un grand film politique. Le documentaire explore de troublantes résonances contemporaines et relie farouchement la question écologique à celle des inégalités sociales.
Local ou global ? C’est stratégique.
lundi 10 octobre sur Ushuaia TV à 20h50, Du chocolat pour sauver l’Amazonie. L’Amazone est le fleuve le plus long, le plus puissant et le plus indomptable – aucun barrage possible sur des centaines de kilomètres. Et ses eaux traversent la plus grande forêt tropicale au monde : l’Amazonie, «le poumon de la terre». Et si c’était la toute petite fève de cacao qui allait sauver cet espace naturel colossal ?
Avec modération ? Aussi ?
mardi 11 octobre sur France 5 à 21h, Produits laitiers, faut-il s’en passer ? L’émission de santé tente de nous aider à comprendre comment nos fameux « amis pour la vie » le sont en fait de moins en moins : les produits laitiers sont-ils responsables de troubles digestifs et comment savoir si l’on fait partie des intolérants au lactose ? Quelles sont les solutions pour faire le plein de calcium quand on souffre d’une fragilité osseuse ? Et les boissons végétales sont-elles réellement meilleures pour la santé que les produits laitiers ? Pas sûre qu’on y voit plus clair en fin d’émission !
À regarder en pensant à la fève de cacao (voir plus haut)
mercredi 12 octobre sur Ushuaia TV à 21h, Amazonie, la maison brûle. Durant l’été 2019, la forêt amazonienne a été ravagée par des incendies d’une violence rare, principalement engendrés par l’action humaine. En cause : l’agriculture sur brûlis, une technique de défrichage par le feu, pratiquée au Brésil, en Bolivie, au Pérou ou encore au Paraguay. Sous la pression de la communauté internationale, le président brésilien Jair Bolsonaro a consenti à interdire ce procédé pendant deux mois. La sécheresse qui touche l’Amazonie n’a fait qu’aggraver la situation, propageant les flammes sur des millions d’hectares. En plus de l’habitat de nombreuses populations autochtones, un trésor inestimable de biodiversité est parti en fumée.
Bonne semaine de TV, d’ici et d’ailleurs !