La rivière des castors !
Quand la famille Collier s’installe à Meldrum Creek, la nature est redevenue sauvage. La forêt flambe, les buissons flambent, les herbes flambent. Le feu est maître parce qu’il n’y a plus d’eau, et il n’y a plus d’eau parce qu’il n’y a plus de castors. Du temps où la grand-mère indienne de Lilian Collier habitait là, des troupeaux d’élans et de daims venaient boire à la rivière, des truites sautaient dans le soleil, et les castors édifiaient en battant de la queue leurs précieux barrages sur le torrent. Les castors ont été décimés, l’eau a fui, avec elle les animaux, l’herbe verte, l’abondance et la douceur de vivre. Les Collier vont essayer de ressusciter cette région désolée. A partir d’un couple de castors envoyé par les Eaux et Forêts du Canada, de beaucoup de courage et de beaucoup d’amour. Contre le froid, la faim, l’inconfort, la solitude et les bêtes sauvages. Jour après jour. De ces livres dont ne sait plus bien dire s’ils sont souvenirs d’enfance ou de lecture ! Récit jeunesse, Éric Collier, 352 p. 1960.
Bonne lecture !