Des photos du mois de juin à la ferme que nous envoie Simon pour mieux comprendre les joies et les difficultés de ce métier :

Début juin, environ 10 000 choux seront plantés dans les quinze jours.

Avant plantation, les choux sont mis une dizaine de jours dehors au grand air pour s’acclimater et prendre des forces.

Dans les champs, les plants sont magnifiques (5 500 plants).

« Mécanos », Sohel et Christian, ont transformé un rouleau en métal de 2m en « rouleur ». La surface plane permet une levée plus homogène et facilite le désherbage mécanique. Plusieurs kilomètres de carottes, panais, betteraves ont été semés pour éviter les creux redoutables dans les récoltes de l’année prochaine.

Elles arrivent enfin ! Après deux désherbages à la main durs et chronophages.

On maîtrise de mieux en mieux la planteuse à poireaux. Des douleurs dans le dos et les doigts mais la plantation de 11000 poireaux plantés en 11h s’est bien passée. 7 variétés différentes pour étaler les récoltes de septembre à avril, plantées plus profondément pour obtenir des grands et longs fûts blancs.

Cette toute petite remorque a l’espacement de roues idéal pour amener le compost sur les planches de légumes : l’épandage est facilité, le rendement meilleur, il y moins besoin de désherber, l’eau du sol est retenu…

Il y a quinze jours les champs de pommes de terre en promettaient…

Avant-hier : le mildiou s’en est mêlé ! On avait pourtant planté et biné au bon moment, apporté ce qu’il fallait de fertilisant. Tout un travail perdu. Les pommes de terre ne grossiront pas. Le technicien a précisé que l’attaque était générale cette année. L’an prochain, on supprimera les variétés les plus sensibles.

Autre défi du moment : se battre contre les lièvres en posant des fils électriques. On regarde comment les voisins s’y prennent.

Voici une série de concombres, attaqués par les pucerons malgré un lâcher de chrysopes.

On a dû nous-même faucher la luzerne, l’entreprise chargée de ce travail n’est jamais venue ! On fauche en slalom …

En pleine période de semis notre beau Kubota nous a lâché. Les mécanos en ont eu pour 8 jours de travail. C’est le vieux tracteur qui a pris le relai et rendu plein de services !

Les premières tomates sont arrivées avec 3 semaines de retard par rapport à l’an dernier. Mais elles sont bien là !

Nos bouquets sont là aussi pour fleurir les grands moments de la vie