Podcast : Le GIEC, un nouveau machin onusien

De Gaulle l’aurait sans aucun doute qualifié de « machin ». Depuis 1988, date de la création du GIEC, les dirigeants de la planète l’assurent : « Il y a urgence à prendre en compte le rapport de ces experts »… pourtant « ô combien inutile et même dangereux » pour le capitalisme mondial.

Un organisme Onusien fondé en 1988, regroupant 195 pays des 5 continents, des centaines de chercheurs issues de toutes les disciplines des sciences dites « dures » mais également des sciences humaines et sociales, des milliers de pages de publications scientifiques les plus exhaustives sur chaque domaine de recherche, des centaines de milliers d’heures de travail bénévole, des centaines de réunions et de « visios »… Un organisme onusien très hiérarchisé, où tout prend du temps, celui de la science, bien plus long que celui de la politique. Chacun de ses rapports, publié tous les 7 ans, fait l’objet d’une importante couverture médiatique. Car ce que tous attendent, c’est le désormais célèbre « résumé pour décideurs », 4 000 pages synthétisées en quelques centaines de mots tous pesés au microgramme près et acceptés unanimement par les scientifiques et les représentants politiques des Etats membres. Le dernier rapport, l’AR6 (6th Assessment Report) a été livré le 20 mars 2023. Pourtant l’inaction politique reste de mise. Gouverner c’est prévoir disait Adolphe Thiers. Mais il ajoutait que « ne rien prévoir ce n’est pas gouverner, c’est courir à sa perte. »

Épisode 1/4 : Une naissance ambiguë Voulue par le G7 sous la pression des Républicains américains et des conservateurs britanniques, le GIEC peut apparaître, dès sa conception, comme un outil de contrôle d’une communauté scientifique alarmiste face à un réchauffement climatique provoqué par l’activité industrielle.  Durée : 59 min.

Épisode 2/4 : Comment ça marche ? Plongée dans le mode de fonctionnement d’une structure sans doute trop ambitieuse par rapport aux volontés politiques non affichées qui répondent à des exigences qui font fi du danger d’un réchauffement climatique planétaire.  Durée : 59 min.

Épisode 3/4 : Des scientifiques en rébellion Pour un scientifique participer à l’élaboration du rapport du GIEC est un honneur mais la fronde gronde dans la communauté des chercheurs. Partout dans le monde, ils sont des milliers à être entrés en rébellion. Si la science est politique, les scientifiques aussi. Place à la désobéissance civile. Durée : 60 min.

Épisode 4/4 : De la rébellion à l’action Désormais, le rapport du GIEC ne cherche pas à prouver le réchauffement climatique mais met en avant les solutions. Energie, eau, alimentation et santé, les scientifiques ont décortiqué les remèdes pour limiter les conséquences d’un réchauffement, dont seule l’ampleur reste inconnue. Durée : 59 min.

À vos écouteurs,

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