« (Re)devenir paysan » est arrivé dans Amap-à-Lire

(Re)devenir paysan

Et si c’était à votre tour de vous (re)convertir ? Pour accompagner vos premiers pas dans cette nouvelle voie, l’auteur propose un guide articulant sa connaissance du milieu rural avec des parcours inspirants. Il montre que si l’on privilégie un modèle diversifié et à taille humaine, loin des vastes monocultures industrielles, l’agriculture peut être un terrain d’épanouissement personnel tout en permettant la revitalisation des territoires et le retour de la biodiversité. 
Quand, pour beaucoup, travail rime avec perte de repères, (re)devenir paysan permet d’incarner un métier en phase avec la vie, mobilisant le corps, la solidarité et la coopération d’un réseau très dynamique d’acteurs au quotidien. Guide illustré, Jacques Caplat, 56 p. 2019.

Bonne lecture,

TélérAmap, semaine du 23 février au 3 mars 2023

Cette semaine avec Télérama, l »écologie, c’est dur bien sûr Et quand il y a du pour, il y a aussi du contre…

À la dérive

samedi 25 février sur Ushuaïa TV à 20h45. Plastiques : à la dérive vers l’Arctique. Sur les îles Lofoten en Norvège, le cinéaste retrouve une bouteille de bière allemande échouée dans l’océan Arctique. Comment est-elle arrivée là? Les rivières d’Europe centrale sont-elles reliées à la mer Arctique ? Les déchets peuvent-ils vraiment voyager si loin ? La curiosité personnelle se transforme alors en un projet de recherche scientifique.

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Un pain de froment, mélange de variétés paysannes

Ce soir, le pain du Bricheton est fabriqué à partir d’un mélange de Rouge de Bordeaux, de blé de Noé et de farine de Tréziers :

Rouge de Bordeaux on le trouve ici

Blé de Noé on le trouve

Quant à la farine de Tréziers, elle est elle-même composée de plusieurs variétés paysannes. Principalement :

Touselles : un blé ancien relancé par des paysans du Sud-Ouest. D’après le dictionnaire du monde rural, les touselles (avec un s) est un blé sans barbe, précoce, au grain tendre très prisé pour la panification, très recherchée pour son rendement plus élevé et qui vient très bien sur les terres maigres. Le plus beau et le plus pur des froments, dit-on.

Pétanielle noire de Nice : Blé poulard originaire du pays niçois. Autrefois fortement répandue en Provence, dans le Roussillon, le bas Languedoc et le Compté de Nice, la Pétanielle doit son nom à l’aspect noirâtre de ses épis et à son lieu de culture. Cette variété a été beaucoup cultivée, il y a un demi-siècle, dans les environs de Paris. Elle convient cependant mieux aux terres du midi et d’Algérie.

Poulard : Le blé poulard est une espèce de blé barbu ancienne, proche du blé dur, caractérisée par ses grains renflés et une bonne résistance aux grandes chaleurs. Il a été nommé ainsi car ses grains épais et renflés font penser à une poule engraissée. C’est une culture relique mais qui suscite de nouveau l’intérêt pour ses caractéristiques partagées avec d’autres grains anciens : goût, tolérance aux conditions difficiles, faible taux de gluten. Il convient aussi à la production de pâtes.

Bonnes tartines !

« Main basse sur nos forêts » est arrivé dans Amap-à-Lire

Main Basse sur nos forêts

Cette dramatique industrialisation de la forêt, on ne l’avait pas encore racontée. Après l’agriculture, c’est aujourd’hui la forêt qui est victime de l’industrialisation. Sous forme de reportages de terrain, l’auteur nous montre comment cela se traduit par des monocultures, une perte de biodiversité, et un massacre avec des machines de plus en plus puissantes. Cela va jusqu’à cette aberration : le traitement au glyphosate de certaines plantations. Le problème prend une ampleur nouvelle avec l’exploitation du bois énergie. Alors que ce bois-énergie est présenté comme une énergie renouvelable, c’est la destruction pure et simple des forêts qui est en jeu, la demande étant bien supérieure à la production. Face à cette déforestation (dans le sens où une monoculture d’arbres ressemble plus à un champ qu’à un système biologique résilient), des alternatives se mettent en place, des résistances s’organisent. Essai, Gaspard d’Alllens, 160 p. 2019.

Également dans le Amap-à-Lire, du même auteur : Les néo-paysans

Bonne lecture (surtout bonnes balades en forêt),

TélérAmap, semaine du 18 au 24 février 2023

Cette semaine avec Télérama, l »écologie, c’est dur…

On parle de quoi précisément ?

samedi 18 février sur Arte à 23h35. Bioéconomie. La révolution verte. Ce documentaire porte un regard critique sur les promesses vertes de la science, de l’industrie et de la politique. Des déchets organiques transformés en polymères, des légumineuses ou des champignons se substituant à la viande, de la paille convertie en biodiesel…: que ce soit dans le domaine de l’alimentation, de l’énergie ou de la construction, la bioéconomie regroupe l’ensemble des activités de production, de transformation et de valorisation des matières organiques végétales ou animales, marines ou terrestres, également appelées « bioressources ». En plein essor, ce concept qui se veut durable et responsable s’appuie sur des technologies de pointe et mise sur les innovations développées par ces dernières pour briser la dépendance aux énergies fossiles. Mais si ce nouveau modèle économique semble être un atout clé pour répondre aux enjeux de la transition écologique, est-il aussi vertueux qu’il veut le faire croire ? 
Du traitement de la biomasse à la production, ces nouveaux circuits se révèlent en effet bien souvent gourmands en surfaces agricoles et en énergie. En plus de participer à la marchandisation croissante du vivant, ils pourraient également contribuer, eux aussi, à l’épuisement de certaines ressources.

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Un pain au blé Barbu du Roussillon

Demain soir le pain sera au blé Barbu du Roussillon . Une variété de blé ancien, unique par sa teneur très forte en éléments nutritionnels, abandonnée à la fin du 19è siècle pour des productions plus rentables et réintroduite par des paysans curieux et passionnés dans le pays de Cucugnan (Aude). La culture du Barbu du Roussillon se fait sans aucun intrant, sans labour, sans engrais, sans traitement, sans rien. La panification lui préserve ses exceptionnelles qualités et offre un pain doré, à la croute fine ; une mie alvéolée.

Bonne dégustation !

« L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants… » est arrivé dans Amap-à-Lire

L’effondrement (et après) expliqué à nos enfants… et à nos parents

Comment parler du réchauffement climatique avec les enfants ? D’un côté, dans le rôle de parents ou de pédagogues, on n’a pas envie de fermer leur horizon, d’installer dans les jeunes têtes une conscience douloureuse du monde. De l’autre, les enfants d’aujourd’hui auront à affronter des enjeux écologiques plus violents que les nôtres : plus de canicules et de mégafeux, plus de flux migratoires, d’extinctions animales, de pénuries… Ce serait donc un cadeau ambigu que de ne pas leur donner une image loyale des défis à relever. La solution proposée par les auteurs passe par un langage simple, débarrassé de l’expertise, mais précis. « Si l’atmosphère se réchauffe, alors l’eau de la mer s’évapore plus, donc il y aura de plus en plus de pluies à certains endroits, c’est-à-dire des inondations. » Ou encore : « Notre corps doit rester à 37 °C ! À 38 °C, si la transpiration n’est pas efficace, on est malade. Si notre corps atteint 43 °C, on meurt. » La solution des auteurs que nous devenions le contraire de soldats est-elle vraiment trop optimiste ? Essai, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle, 180 p. 2022

Bonne lecture,

Également, des mêmes auteurs dans Amap-à- Lire : Petit traité de résilience locale et L’entraide, l’autre loi de la jungle

TélérAmap, semaine du 10 au 17 février 2023

Cette semaine avec Télérama, en écologie, ll y a aussi des raisons d’espérer…

Les bonnes nouvelles sont rares

samedi 11 février sur Arte à 23h20. Ozone : un sauvetage réussi. Dans les années 80, le monde prenait conscience des menaces écologiques pesant sur la planète, avec l’amincissement de la couche d’ozone et la formation d’un immense trou au-dessus de l’Antarctique. Signé par de nombreux pays en 1987, le protocole de Montréal a permis d’inverser la tendance en réglementant les émissions de gaz. Retour sur l’histoire de ce traité.

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