Chicken run – Un film pouleversant
Une charge impayable contre l’agro-industrie. On n’a sans doute jamais fait mieux… Animation, Nick Park et Peter Lord, 1h21, 2000.
Bon film !
Cette semaine, dans Télérama, il y en a des raisons pour s’intéresser à l’écologie :
Le cuisinier des Rois
Cette semaine avec Télérama, on peut penser que les problèmes des agriculteurs, ce sont les artistes qui en parlent le mieux :
C’est du cinéma
Bonne semaine de TV et d’ailleurs,
Cette semaine avec Télérama, notre planète bleue est bien encore une planète verte :
Ça promet !
samedi 20 avril sur Arte à 22h25. Le sol, royaume du vivant.Le documentaire suit deux expériences menées en Hollande cherchant à prouver que l’agriculture peut être à la fois régénératrice et productive. Les premiers cultivateurs ont travaillé une parcelle de terre appauvrie jusqu’à ce qu’elle soit entièrement revitalisée. Les seconds dirigent une exploitation agricole où les animaux enrichissent directement les sols de ses cultures en bandes.
Parallèlement, biologistes et ingénieurs agronomes de l’université libre d’Amsterdam dévoilent l’avancée de leurs recherches sur les liens entre champignons et plantes. La capacité de stockage de carbone de ce réseau interpelle les scientifiques, notamment parce qu’elle pourrait jouer un rôle dans la concentration en nutriments des sols et des plantes. À une autre échelle, elle pourrait également contribuer à ralentir le réchauffement climatique. Au fil des saisons, des récoltes et des expériences scientifiques, ce documentaire, émaillé de prises de vues souterraines, avance autant de questions que d’éléments de réponses dans un contexte de crise agricole en Europe.
Instruire et plaire
mardi 23 avril sur Arte à 20h55. Le temps des paysans Parcourant l’Europe, historiens, archéologues et paysans d’aujourd’hui évoquent les singularités de cette épopée des communautés paysannes : les siècles d’oppression et de luttes, de solidarités et de rêves, et l’obstination constante à rester « paysans » malgré tout. En quatre films de 55 mn (à vos replay !) :
Bonne semaine de TV, d’ici et d’ailleurs…
Cette semaine avec Télérama, notre planète bleue est aussi une planète verte :
Inédit
samedi 6 avril sur Arte à 22h25. Le génie caché des plantes. On savait les plantes sensibles à la température, à l’ensoleillement ou à l’humidité. Mais on découvre aujourd’hui qu’elles sentent, touchent, goûtent, et réagissent à des stimuli de diverses natures. Elles ont aussi l’ouïe fine, de la mémoire, perçoivent les formes et interagissent plus qu’on ne le croyait avec le monde extérieur. Suivis sur le terrain et dans leurs laboratoires, des scientifiques partagent leurs dernières recherches sur les sens et les stratégies de survie des plantes, travaux qui nous amènent à porter sur elles un regard neuf. Grâce à l’imagerie scientifique de dernière génération, notamment des microscopes numériques 3D, ce documentaire nous offre une plongée fascinante dans l’intimité du monde végétal, loin d’avoir révélé tous ses secrets.
Spectaculaire et plusieurs fois primés
lundi 8 avril sur France 5 à 21h05. Les superpouvoirs des plantes. Nous dépendons des plantes pour chaque denrée élémentaire et chaque bouffée d’oxygène que nous respirons et pourtant nous les connaissons peu. Sur plus de trois années, l’équipe du reportage a tourné dans 27 pays grâce à une technologie de pointe alliant images accélérées, drones et dernières générations de caméras. Comme jamais auparavant, cette production nous permet de changer radicalement de perspective sur le monde végétal et de vivre une expérience immersive dans cet univers fascinant. Nous pouvons voir le monde du point de vue des plantes, décrypter leurs comportements et, plus que jamais, nous émerveiller de leur beauté et de leur génie. Car les plantes sont dotées de superpouvoirs, dont elles usent pour se nourrir, se reproduire et conquérir un territoire. Les plantes communiquent, chassent, dissimulent, manipulent, et nouent des alliances avec d’autres plantes, des animaux et parfois même avec les humains.
Bonne semaine de TV, d’ici et d’ailleurs…
Cette semaine avec Télérama, il y a d’autres façons de penser à la terre, au ciel, à la mer :
Histoire d’oiseaux
samedi 16 mars sur Arte à 22h25. Le mystérieux voyage des oiseaux de rivage. Les limicoles, les oiseaux de rivage, effectuent la plus longue migration du monde animal, la plus mystérieuse aussi. Avec des images à couper le souffle, ce documentaire suit pendant un an l’odyssée de trois espèces d’oiseaux, auprès d’ornithologues et de scientifiques passionnés, mobilisés pour les étudier et les protéger. Aujourd’hui, une course contre la montre s’est engagée pour percer les secrets de ces athlètes d’exception et les sauver de l’extinction. Un enjeu environnemental majeur, tant la survie des oiseaux de rivage, qui dépendent de fragiles écosystèmes, est essentielle à l’avenir de la planète.
Histoire de ver de terre
lundi 18 mars sur France 5 à 21h05. Sur le Front. Enquête que la terre qui nous nourrit. On s’inquiète, à juste titre, de la disparition des oiseaux et de la raréfaction des insectes, mais dans nos terres cultivées en conventionnel, il existe une hécatombe du vivant aussi dramatique. Les vers de terre sont en grand danger, victimes collatérales de l’usage des produits phytosanitaires et de l’appauvrissement des sols. La vie est là sous nos pied : un sol fertile est une terre vivante à laquelle on se doit de préserver les organismes qui la composent. Le mieux serait de se passer des produits chimiques et de revenir à des pratiques plus saines et avec moins d’incidence. En partant à la rencontre de ceux qui ont choisi une voie plus respectueuse de l’environnement, et en donnant la parole à ceux qui œuvrent au quotidien pour alerter sur les dangers de l’appauvrissement des sols ou de l’utilisation à outrance des produits chimiques, le reportage trace les contours d’un monde agricole rattrapé par des années d’excès.
Histoire d’arbres
jeudi 21 mars sur Ushuaïa TV à 20h5. Francis Hallé, le passeur d’arbres. Le Costa Rica qui consacre un quart de son territoire à des parcs nationaux fait figure de modèle écologique. Sa remarquable biodiversité et la mangrove splendide, sont l’occasion d’une rencontre entre un jeune français passionné de nature et le botaniste-biologiste, Francis Hallé. Ils évoquent l’idée de la renaissance d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest et grimpent aux arbres…
Bonne semaine de TV et… d’ailleurs,
Avec Télérama, des sujets rebattus cette semaine mais qui valent le coup (le coût) !
Encore et encore…
dimanche 4 février sur M6 à 21h10. Capital : des solutions pour la planète. Le sujet est devenu passe-partout et c’est tant mieux : se nourrir, s’habiller, se déplacer, des solutions existent pour que notre mode de vie reste compatible avec l’environnement. Zoom sur les alternatives pour réduire l’impact de l’élevage, fabriquer sans pollution, s’habiller sans gâchis, et des formules innovantes pour se déplacer.
L’inflation, ça creuse… les écarts !
mardi 6 février sur France 2 à 21h10. France grand format. Alimentation : à qui profite la hausse des prix ?
Selon les derniers chiffres, le pouvoir d’achat des salariés a baissé de 3 %. En moyenne, chaque Français a perdu 70 € nets par mois. Une des plus fortes hausses concerne l’alimentation : + 22 % depuis juillet 2021. Comment les Français font-ils face à cette envolée des prix ? Pourquoi les prix de l’alimentation sont-ils montés en flèche ? A qui profite la hausse des prix ? Enquête sur ce phénomène d’actualité.
Bonne semaine de TV et… d’ailleurs,
Avec Télérama, en ce début d’année, l’écologie nous empoigne :
Éteindre les feux, ce n’est pas tout
samedi 27 janvier sur Arte à 18h35. Québec : après les feux. Le Canada a connu en 2023 sa pire saison de feux de forêts. 18 millions d’hectares touchés, 6400 incendies, 200 000 personnes évacuées. La sécheresse et les températures trop élevées sont en cause. Au Québec, l’industrie forestière fait vivre des dizaines de milliers de personnes, mais dans ce secteur, l’heure n’est pas encore au changement de stratégie. Il faut d’abord récolter le bois brûlé, le plus rapidement possible (avant les ravages causés par la prolifération des insectes). Ces territoires dévastés par le feu, sont souvent aussi des zones de chasses et de pêche de la Première Nation Crie (les Cris forment un des plus grands groupes de Premières Nations au Canada). Ces communautés autochtones voient leurs territoires rognés par les flammes et craignent la remise en cause de leur mode de vie. Et puis, de nombreux scientifiques expriment leur inquiétude quant à la régénération naturelle de ces forêts brûlées.
Folie nucléaire
jeudi 1er février sur Arte à 23h20. I’m so sorry. De Fukushima à Tchernobyl, le réalisateur, Zhao Liang, voyage en terres irradiée sous forme d’un essai filmique à la poésie dénudée.
Des paysages désolés troublés par le grésillement d’un dosimètre, des maisons ensevelies sous la poussière, où subsistent les seuls portraits des habitants évacués, les corps malades d’enfants nés sur une terre où « il ne fallait pas s’aimer« … Présenté à Cannes en 2021, dans la sélection éphémère « Le cinéma pour le climat », ce documentaire interroge les dangers de l’énergie nucléaire – et, plus largement, la « soif de consommation » de l’homme et son goût du malheur – en recourant à la poésie des images, des silences et des mots. Les témoignages de victimes, ponctués de poignants extraits de La supplication de Svetlana Alexievitch (écrit à partir des récits de rescapés de Tchernobyl), se mêlent aux considérations d’une voix off personnifiée sous les traits d’une silhouette masquée, « âme repentie » errant sur les lieux des désastres passés et à venir. Un film-essai au propos et à l’esthétique saisissants.
Bonne semaine de TV et d’ailleurs !
Avec Télérama, il est encore temps de se souhaiter une bonne année, inventive, optimiste et écologique :
On en mangerait !
lundi 22 janvier sur France 3 à 22h40. La forêt gourmande. Les forêts comestibles, une solution pour lutter contre le dérèglement climatique ? Fabrice fait pousser des forêts régénératives où tout ce qui pousse se mange. Et si une forêt détenait la clé pour lutter contre le dérèglement climatique ? Il y a quinze ans, en Bourgogne, il lance une révolution silencieuse : planter des forêts qui nourrissent les hommes. Au fil des années, il transforme une pâture infertile en une forêt gourmande d’une densité prodigieuse. Comparée à une forêt classique, celle de Fabrice stocke quatre fois plus de carbone. Elle peut nourrir hommes et animaux, décontaminer les sols, générer de la pluie, favoriser le retour de la biodiversité.
Bonne semaine de TV et d’ailleurs !
Avec Télérama, cette première semaine de COP 28, a préparé un programme écolo alarmiste mais aussi créatif…
Salé !
samedi 2 décembre sur Arte à 23h30. Le sel – Fléau et ressources. Présent dans toutes les mers du globe, le sel est l’une des ressources les plus abondantes sur la planète, et un minéral indispensable à l’équilibre de l’organisme. Au cours de sa vie, une personne en consommera en moyenne 14 tonnes. Pourtant, sur les 290 millions de tonnes de sel produites et transformées dans le monde chaque année, entre les mines souterraines et les marais salants, seule une part infime finit dans notre assiette. Le chlorure de sodium entre en effet dans la composition d’innombrables substances, comme les produits d’entretien, les engrais ou les médicaments. Ce précieux élément peut pourtant présenter des dangers pour le corps comme pour la nature, notamment lorsque sa concentration devient trop importante. Une salinité excessive, liée à l’infiltration d’eau de mer dans les cours d’eau ou à la surexploitation des nappes phréatiques, peut tuer des cultures et déséquilibrer tout un écosystème. Avec le dérèglement climatique, qui engendre évaporation au niveau des sols, montée des océans et pénuries d’eau douce, ces risques commencent déjà à se concrétiser…
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