Ça y est, on retrouve de l’intérêt pour la planète dans les programmes, avec Télérama :

C’est pas du cinéma

• samedi 14 septembre sur Arte à 20h50 – Arctique, une odyssée sous les glaces. On le sait, l’Arctique est en pleine mutation à cause du réchauffement climatique. La banquise a perdu 80% de sa superficie, sa part dite pérenne n’est plus que de 20%. Pendant presque une heure et demie, à travers les yeux de deux passionnés, on plonge dans ce monde lisse et blanc à sa surface, grouillant de vie juste au-dessous. Si leur passion est communicative, leur message est effrayant. Le grand nord se réchauffe. Et il se réchauffe trois fois plus vite que le reste du monde.

C’est aussi du cinéma

• lundi 16 septembre sur W9 à 21h05. Deepwater. Retour sur l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, survenue le 20 avril 2010 dans le golfe du Mexique. Onze personnes ont péri dans ce qui est devenu la pire marée noire des Etats-Unis avec 507 millions de litres de pétrole répandus en mer. Le film dénonce la bureaucratie et une machine à produire emballée avec beaucoup d’efficacité  et d’engagement social et humain. Il met plutôt un peu moins en avant les conséquences sur l’environnement de cette catastrophe.

C’est quoi le film, là ?

• mardi 17 septembre sur Arte à 20h50. Ces financiers qui dirigent le monde. Wall Street, vous dit sûrement quelque chose. Mais BlackRock ? Rien ? Et c’est pourtant le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète, qui brasse plus d’argent que n’importe quelle banque. Sociétés, gouvernements et banques centrales : l’entreprise étend son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance.. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40. Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers des décideurs et des chefs d’Etat, à qui il prodigue de précieux conseils. il dispose  des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin, qui lui permet à chaque crise, de renforcer son emprise dans les hauts lieux du pouvoir. Cette position ultra-dominante inquiète… et s’ils se mettaient à réfléchir à l’impact de la grande finance sur le réchauffement climatique ?

• C’est un film, ça ? Marie-Monique Robin.
  

  • mardi 17 septembre sur Arte à 22H25.  Sacrée croissance. « La croissance va revenir » : Peut-on continuer d’imaginer une croissance illimitée, alors que les ressources naturelles de la planète sont limitées ? C’est à ces questions que « Sacrée croissance ! » tente de répondre, en montrant des alternatives sur le terrain qui dessinent un autre mode de pensée et d’agir ensemble. Ils sont en effet de plus en plus nombreux, les « lanceurs d’avenir » (comme on parle de « lanceurs d’alerte »), qui estiment qu’il faut « changer de logiciel » en développant des alternatives au modèle de la croissance. Au Nord, au Sud, les expériences fleurissent et se répondent, dans le domaine de la production alimentaire (agriculture urbaine), de l’énergie (villes en transition), de l’échange de biens et de services (monnaies locales). En relocalisant leurs ressources, en remettant en question le consumérisme (sans publicité, pas de « croissance »), partout ces collectifs veulent augmenter la résilience des territoires pour affronter les difficultés à venir, ce qui suppose plus d’autonomie économique et démocratique.

Anne