Avec Télérama,L’écologie en a des choses à dire cette semaine :
- Présages. Un podcast qui questionne l’état de notre monde, les risques d’effondrement de notre civilisation industrielle, et les façons de se préparer à vivre différemment. Une semaine sur deux, la conversation fait se rencontrer des scientifiques, des littéraires, des artistes, des personnes engagées, qui ont chacune conscience de l’immensité des bouleversements en cours et à venir ; ils questionnent et remettent en cause le modèle de nos sociétés et de notre planète. Les émissions qui traitent de l’écologie y sont magistrales.
- mardi 17 décembre sur France 5 à 20h50. Pesticides, peut-on encore y échapper ? C’est une enquête de santé. Glyphosate, chlordécone, méthamsodium… constituent une pollution diffuse, permanente. Plus de 300 principes actifs sont autorisés en France. Avec plus de 65 000 tonnes épandus chaque année dans les cultures agricoles, la France reste l’un des premiers utilisateurs mondiaux de produits phytosanitaires. Dangereux, les pesticides peuvent l’être d’abord, de façon directe, pour les agriculteurs. En 2012, la maladie de Parkinson a ainsi été reconnue comme maladie professionnelle liée à l’usage des pesticides. Mais les pesticides ne s’arrêtent pas aux champs. Ils pénètrent dans les légumes et les fruits que nous mangeons. Difficile de quantifier avec précision tous les méfaits de ces substances chimiques sur la santé. L’un des défis consiste à mesurer l’effet cocktail, autrement dit l’impact cumulé de plusieurs substances qui interagissent entre elles à l’échelle d’une vie.
De l’eau
- mardi 17 décembre sur Arte à 20h50. Main basse sur l’eau. Le marché de l’eau s’annonce comme bien prometteur : réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles, partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’ »or bleu », devenu la ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature« , voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
- vendredi 20 décembre sur OCS Max film à 20h40. Aïlo : une odyssée en Laponie. Le film raconte le combat pour la survie d’un petit renne sauvage, frêle et vulnérable face aux épreuves qui jalonnent sa première année. Son éveil au monde sauvage est un véritable conte au cœur des paysages grandioses de Laponie. Un beau film pour les enfants sans la mièvrerie de convenance.
- mardi 17 décembre sur Arte à 20h50. Main basse sur l’eau. Le marché de l’eau s’annonce comme bien prometteur : réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles, partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’ »or bleu », devenu la ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature« , voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
Bonne semaine de TV et d’ailleurs,
Anne