TélérAmap, semaine du 22 au 28 février 2020

Avec Télérama, à chercher les émissions en rapport avec l’écologie, on trouve  ! Et pas n’importe quoi.

Poivre et Cie

  • dimanche 23 février sur France 5 à 20h50. Poivre, les secrets de la perle noire. C’est la plus ancienne épice du monde. Et autrefois, le poivre valait aussi cher que l’or. Les Français en consomment près de 100 grammes par an en grains ou en poudre, c’est un record en Europe ! Rouge, vert, blanc, gris ou noir, pour tous les goûts… et à tous les prix. Le kilo de poivre se vend en France entre 10 à 300 euros pour les «grands crus» : le fameux Malabar du Kerala, le Penja du Cameroun. Mais le marché est surtout inondé de «low-cost», et c’est celui qui termine le plus souvent moulu vendu en supermarché. En effet, pour satisfaire la demande mondiale, en constante augmentation, il faut produire… toujours plus

Être agriculteur aujourd’hui

  • dimanche 23 février sur M6 à 21h05. Capital. L’émission est en 3 volets. « Petits revenus ou grosses fortunes : combien gagnent nos agriculteurs ? ». Le scandale du monde paysan : les agriculteurs travaillent tous les jours pour un tout petit salaire. 20% des 450 000 agriculteurs se situent en dessous du seuil de pauvreté. La Loi Egalim avait pour ambition d’assurer une meilleure rémunération aux producteurs via la grande distribution mais pour 91% d’entre eux rien n’a changé. Certaines exploitations agricoles s’avèrent très rentables comme celles qui pratiquent la monoculture. Nouvelles activités : transformation de matières premières sur la ferme, devenir relais colis, lancement de divertissements à la ferme… Les fermes à vendre : de nombreux agriculteurs vont partir à la retraite et ne seront pas remplacés. Le métier ne fait pas que rêver : conditions de travail compliquées, petit salaire de 1200 euros, peu de congés et prix des terres élevé.

jardinier de la nature

  • jeudi 27 février, sur France 5 à 20h50. Terres nourricières. Pour nourrir le monde, les agriculteurs ont conçu des techniques ingénieuses et façonné le paysage. Le désert devient fertile, la montagne escarpée est cultivable, les récoltes abondent jusqu’à l’opulence. Ce documentaire offre un voyage dans  le monde à la découverte des rizières en terrasses de Hungduan, de trésors comme les pommes de terre sauvages du Pérou ou les projets du futur en Ecosse. et croise les explications scientifiques d’ingénieurs et d’enseignants avec les témoignages d’agriculteurs.

Monsanto quand tu nous tenais !

  • jeudi 27 février, sur France 3 à 23h. La vie est dans le pré. Paul François, agriculteur en Charentes, est un « grand céréalier », il exploite 250 hectares de terre. En 2004, il a été intoxiqué par du Lasso, un herbicide de Monsanto. Il en garde de graves séquelles. Après dix années de doutes et d’hésitations, Paul a décidé de surmonter ses peurs et de convertir toutes ses terres en agriculture biologique. Le réalisateur a suivi cette mutation passionnante pendant une année, de sa dernière moisson « chimique » à sa première moisson sans pesticide.
    Le cas de Paul est emblématique de celui des agriculteurs de sa génération. Passer en bio demande de tout remettre en cause. Il doit commencer par réapprendre l’agronomie, observer ses terres, adapter les outils dont il dispose et inventer sa propre méthode. Un savoir qu’il avait oublié comme tous ceux qui ont été formés à l’agriculture intensive. Paul prend des risques importants mais l’enjeu est essentiel. S’il parvient à cultiver 240 hectares en bio, il aura prouvé que l’agriculture chimique n’est pas une fatalité et qu’il est potentiellement possible de nourrir la planète sainement. Parallèlement, Paul mène un autre combat de taille. Depuis douze ans, il se bat en justice contre Monsanto pour faire reconnaître la responsabilité de la firme dans ses graves problèmes de santé. Il a gagné en première instance et en appel, mais Monsanto contre-attaque en permanence.

C’est un film

  • jeudi 27 février, sur Ushuaïa TV à 20h40. Quand les agneaux deviennent lions. Au Kenya, un  revendeur d’ivoire se bat pour rester dans la course tandis que son cousin, mobilisé dans les forces anti-braconnage, vise à détruire son commerce. Le trafic de l’ivoire est un des plus sales d’Afrique. La chute dramatique du nombre d’éléphants blancs a mis le Kenya dans le viseur du monde entier, et les autorités se sont donné pour mission de mater les braconniers et d’ainsi redorer l’image du pays. C’est à un affrontement économique et idéologique que l’on assiste. Deux petites histoires se rejoignent et font la grande. Quand les deux cousins se débattent pour assurer leur propre survie, c’est celle d’une dizaine d’éléphants qui est en jeu. Dans la beauté de cette jungle kenyane, les hommes comme la nature ont tout à perdre. Le réalisateur prend ici le risque de nous présenter des hommes qui ne voient dans le braconnage qu’un moyen de se sortir de la misère. Et il pose une question pas si folle : la vie d’un éléphant vaut-elle plus que celles d’un humain et de sa famille ?

Bonne semaine de TV et d’ailleurs,

Anne

 

 

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