Cette semaine, dans Télérama, l’écologie prend des nuances : c’est insoutenable ou formidable ! Au choix.

A l‘aventure

samedi 1er octobre sur Ushuaïa TV à 20h45, Cueilleurs par nature. La cueillette des plantes sauvages comestibles est une chance merveilleuse de mieux les connaître, de repenser notre alimentation et notre relation à la nature. Partis sur les traces de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, des passionnés nous font découvrir toutes les richesses gustatives et nourricières des plantes sauvages.

Insupportable

lundi 3 octobre sur France 5 à 21h10, Vert de rage. Les enfants de plomb. Une série documentaire qui enquête avec des scientifiques sur les grands scandales environnementaux et les graves pollutions. Cet épisode traite de la contamination au plomb au Pérou et en France, notamment dans le Nord. Pourtant interdit dans les carburants, les peintures ou encore dans la fabrication de canalisations, le plomb est toujours utilisé dans le bâtiment, l’armement, la joaillerie ou encore dans les batteries. A Evin-Malmaison (62), le plomb des raffineries de métaux a contaminé les sols de certaines écoles, de stades, de terrains de jeux et de jardins. Les agriculteurs de la zone n’ont plus le droit d’alimenter la population, leurs cultures sont trop chargées en plomb.

A l‘aventure aussi

lundi 3 octobre sur France 3 à 22h50, Cévennes, l’hôpital de la vie sauvage. Marie-Pierre Puech est vétérinaire. En 2008, cette militante de la cause animale a construit sur son propre terrain, à Laroque, dans la vallée de l’Hérault, un hôpital pour les animaux sauvages. Son but : recueillir, soigner puis relâcher les bêtes abîmées par l’activité des hommes, chouette effraie, martinet, chevreuil, hérisson…

C’est pas joli

mardi 4 octobre sur Arte à 20h55, Hypermarchés, la chute de l’empire. Le modèle de l’hypermarché a-t-il fait son temps ? Ce concept révolutionnaire du « tout sous le même toit », popularisé en 1963 par Carrefour, a conquis le monde entier. Aujourd’hui, selon certains experts, la toute-puissance de certains groupes serait menacée d’ici dix ans. En cause notamment, la crise du gigantisme, associé à une déshumanisation du commerce et à la surconsommation, pointée du doigt à l’heure des grands défis écologiques. En attendant, c’est la stratégie du sauver ce qui peut l’être, quitte à verser dans des pratiques à la limite de la légalité, qui l’emporte. Pour obtenir des prix toujours plus bas, sans lesquels elles seraient désertées, les grandes enseignes mettent les fournisseurs sous pression au cours de renégociations annuelles réputées difficiles : entretiens dans des box minuscules à la température trafiquée, chaises bancales sabotées pour l’inconfort, discriminations sexistes, violence verbale… Comme le formule le directeur d’un grand groupe, dont les propos sont rapportés dans le documentaire, « ce qui est important, c’est de briser les jambes des fournisseurs. Une fois au sol, on commence à négocier« . Sans compter les contrats qui gardent captifs les franchisés ou les nouvelles alliances européennes de centrales d’achats, particulièrement opaques, qui facturent aux fournisseurs des services qualifiés par certains de « fictifs« . 

Silence et catastrophe

mardi 4 octobre sur Planète + à 20h55, Tchernobyl, les dossiers secrets. Regardez plutôt l’excellente série, Chernobyl, par Craig Mazin !

Bonne semaine de TV, d’ici et d’ailleurs !