Cette semaine avec Télérama, en écologie, il n’ya a pas de quoi s
Boum ?
samedi 21janvier sur LCP-Public Sénat à 21h. Nucléaire une solution pour la planète ? Quand l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse décident de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde –, projette, elle, d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label « vert » au nucléaire. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14…), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, sérieusement, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie « verte » ? Le documentaire apporte un éclairage sans manichéisme sur un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective.
Ça promet !
samedi 21 janvier sur France 5 à 22h30. Sa Majesté les mousses. Elles n’ont ni racines, ni graines, ni fleurs, mais les mousses témoignent d’immenses capacités de survie et peuvent suspendre leur activité biologique pour de longues périodes. Aujourd’hui, les chercheurs explorent l’exceptionnelle résistance de ces organismes archaïques. Associées à la pourriture et mal aimées en Europe, les mousses sont déifiées au Japon, qui les décline dans ses jardins zen au fil de noms poétiques : branche brillante, barbe de grand-père, queue de belette… Comptant 25 000 espèces à travers le monde, les bryophytes – leur appellation scientifique – peuvent se développer dans des paysages inhospitaliers, au fil d’un extravagant cycle de reproduction. En Islande, ces pionnières poussent sur des champs de lave, fertilisant les sols pour les fleurs et les arbrisseaux, et des glaciologues cherchent à comprendre la mobilité de certaines d’entre elles, qui parcourent deux centimètres par jour sur des glaciers. En France, des biologistes espèrent, grâce à elles, produire un herbicide naturel, potentiel substitut au glyphosate. Enfin, au cœur des études sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima, les mousses permettent aussi de cartographier la contamination plus précisément encore qu’un compteur Geiger. Les images de ce documentaire sont époustouflantes et nous aident à rentrer dans un univers passionnant.
L’arnaque
lundi 23 janvier sur France 5 à 21h. Planet Killers. Le prince du carbone.
A Lyon, l’Unité des crimes environnementaux d’Interpol, créée il y a près de dix ans, est l’une des plus importantes en termes de ressources et d’activité. Trafics d’espèces sauvages, de bois, la pollution criminelle, la pêche et l’exploitation minière illégale, son domaine d’action est large. Les autorités françaises ont demandé à l’organisation d’arrêter Cyril Astruc, un escroc insaisissable qui a détourné cinq milliards d’euros de fonds publics, qui auraient dû servir à la lutte contre le réchauffement climatique, grâce à une incroyable escroquerie à la bourse au carbone.
Ça promet ?
jeudi 26 janvier sur France 2 à 21h10. Cash Investigation. Superprofits les Certaines multinationales ont engrangé de superprofits ces derniers mois. Total, par exemple, gagne actuellement 73 millions d’euros… par jour. Des bénéfices qui financeraient notamment la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. «Cash investigation» a enquêté sur le méga projet de la compagnie pétrolière française en Ouganda et en Tanzanie : 140 puits dans l’un des plus beaux parcs naturels d’Afrique et un oléoduc de plus de 1400 km chauffé à 50°C. Une infrastructure qui va affecter 100000 personnes. Une promesse verte, ce projet ?
Bonne semaine de TV, d’ici et d’ailleurs !