Trois robinsonnades verniennes sont arrivées dans Amap-à-lire

Sur le thème de Robinson

Le mythe est vivace et les thèmes qui s’en rapprochent reprennent des couleurs à chaque vacances : l’aventure ou comment organiser la survie en milieu naturel, le retrait de la civilisation, l’acceptation de la solitude, la nature complice et alliée ou inconnue et hostile, le triomphe ou, plus rarement, la défaite du héros. Et quelle bonne idée, à l’âge adulte, de lire Jules Verne ? Un individu, coupé absolument du monde, perd-il son humanité ?

 

L’oncle Robinson
Jules Verne inspiré par le thème du naufrage, imagina reprendre à sa façon le mythe de Robinson Crusoé. Êchoués sur une île déserte du Pacifique après la mutinerie de l’équipage du voilier qui les emmenait vers les Etats-Unis, un couple et ses quatre enfants, héros involontaires, vont organiser leur existence dans un milieu inconnu et hostile, aidés par l’oncle Robinson, un matelot qui leur est resté fidèle. Roman, Jules Verne, 280 p, 1870 (1991 pour la présente édition).

 

 

 

L’île mystérieuse
Au cours de la guerre de Sécession,
cinq Nordistes : l’ingénieur Cyrus Smith et son chien Top, le reporter Gédéon Spilett, le Noir Nab, le marin Pencroff et le jeune Harbert, prisonniers des troupes séparatistes, se sont enfuis en ballon.
Pris dans la tempête, ils échouent sur une île déserte, en plein océan Pacifique. Ingénieux, persévérants, les cinq compagnons,  privés de tout, ne tardent pas à s’organiser, à vivre presque normalement. D’ailleurs l’île, qu’ils baptisent du nom de Lincoln, offre des ressources admirables et tout à faits inattendues. Roman, Jules Verne, 700 p. 1875 (2002 pour la présente édition).

 

 

Deux ans de vacances
Dans le Pacifique, un yacht, le Sloughi, est en perdition. A bord, quinze enfants de huit à quatorze ans. Pas un adulte avec eux; le bateau a rompu mystérieusement ses amarres dans un port de la Nouvelle Zélande alors que les enfants s’apprêtaient à entreprendre une croisière, et que tout l’équipage se trouvait à terre. La tempête précipite le Sloughi sur des écueils et les enfants, non sans peine, arrivent sur une île déserte. Les longues « vacances » commencent… Pour subsister, les enfants n’ont rien, que leur courage : ils chassent, pêchent, inventent des pièges, dressent des animaux, cultivent. Hélas ! des rivalités divisent la petite colonie, les caractères se heurtent, la scission est accomplie quand de redoutables bandits abordent le rivage. Une lutte implacable s’engage : enfants contre hommes sans foi ni loi… Roman, Jules Verne, 490 p, 1888 (2002 pour la présente édition).

 

 

Vous avez peut-être dans votre bibliothèque de quoi étoffer cette rubrique ! Regardez…

 

Bonne lecture,

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