Un contrepied romanesque à la croyance que le progrès scientifique amènerait le bonheur à l’humanité : dans un futur lointain, la Terre est devenue, du fait de sa surexploitation par l’espèce humaine, un immense désert desséché. Les quelques communautés restantes limitent les naissances et incitent les humains à pratiquer l’euthanasie pour obtenir une mort plus rapide. Targ, sa femme, sa sœur, et leurs enfants, les derniers vivants sur Terre encore prêts à survivre, partent à la recherche d’eau et de nouvelles terres pour reconstruire. En parallèle, une autre race d’êtres mi-vivants mi-minéraux, prospère sur les ruines de la civilisation humaine : les Ferromagnétaux. Dans cette œuvre de science-fiction, l’évocation de cette race humaine, incapable de se concevoir à elle-même, repose la question fondamentale de la communication à l’autre. L’impossibilité de se comprendre est à l’origine de la disparition d’une race au profit d’une autre. Roman, Rosny aîné, 140 p., 1910.
Bonne lecture,