Saviez-vous que, selon le site internet du MIRAMAP (1), on dénombrait en France, en 2015, plus de 2000 (deux mille) « groupes en AMAP » représentant quelque 250 000 amapiens? Cela doit représenter, en tout cas, des centaines de blogs ou sites comme le nôtre…
Focus, aujourd’hui, sur trois AMAP du « 64 », du côté du Béarn (j’ai déjà parlé du département des Pyrénées-Atlantiques et de ses spécificités dans ma Toile des AMAP n°118). J’émets aussi à la fin du billet quelques remarques sur certaines origines de noms que peuvent prendre des groupes en AMAP.
AMAPola (64170 Artix), http://amapola.eklablog.com
Comptant en 2019 plus de 90 familles et deux douzaines de producteurs (dont par exemple 5 pour différents contrats fruits), cette AMAP en est à sa 11ème saison annuelle. Une quinzaine de recettes (originales ou reprises ailleurs) figurent sur son blog. Il lui est arrivé d’être partie prenante à des projections de documentaires militants (Demain, Semences…). Enfin, pour l’anecdote, je viens de découvrir la déclaration au Journal Officiel d’une AMAP homonyme à Maisons-Alfort [94] en juillet 2019!
AMAP de Lons (64140), http://www.amaplons.fr
Créée en janvier 2009, cette AMAP apparaît comme une des plus importantes en Béarn. Une bonne vingtaine d’amapiens s’impliquent comme « référents » pour les nombreux produits proposés par leurs nombreux producteurs. Ils utilisent AmapJ. On trouve 20 recettes sur le site internet (avec compteur du nombre de clics sur chacune !).
AMAP de Gan (64290), http://amap-gan.fr et https://www.facebook.com/amapgan/ et http://amapdegan.over-blog.com
Cette AMAP gantoise a été créée comme « association de fait » fin 2008 ou début 2009. L’ancien blog (début en mai 2009, jusqu’en octobre 2014) contient encore 12 recettes mises en ligne en 2009-2010, le nouveau n’en a que deux (datant de 2015) qu’il faut prendre la peine de chercher. On trouve trace d’une implication militante contre le TAFTA en 2015-2016. Les derniers CR visibles en ligne du « Comité AMAP » datent de 2016. A noter, car peu courant: les saisons durent 4 mois. Un autre point vraiment original: une amapienne membre d’un atelier de peinture a convaincu ses collègues de réaliser de petits tableaux pour les producteurs de l’AMAP!
J’ai évoqué plus haut un exemple du fait que, pour les quelque 2000 AMAP, on peut retrouver exactement les mêmes dénominations d’un département à l’autre. En prenant les choses sous un autre angle, j’ai déjà vu des groupes en AMAP qui prenaient le nom de la ferme, de leur ville, voire de leur quartier… ou même du lieu de distribution. Je voudrais aussi parler d’un sous-cas particulier (même s’il ne concerne pas mes trois AMAP du jour). J’ai repéré un certain nombre d’AMAP qui avaient été créées (inclues dès l’origine dans le projet) à l’ouverture d’un bar ou d’une boutique plus ou moins militant, bio, écologique… Par contre, j’ai l’impression que si le lieu ferme (pour cause de non-rentabilité financière, de concept éphémère, d’un départ en retraite ou toute autre raison), alors, avec le « désengagement » de la personne physique qui en était de fait un peu l’âme, le « groupe en AMAP » s’évapore aussi… à moins qu’il reparaisse ailleurs, sous un autre nom? Cela peut représenter tout un « historique » dont il faut s’efforcer de suivre le fil chronologique…
(1) pour de plus longues listes: http://miramap.org/-Les-AMAP-.html (consulté le 08/08/2019).
Ta d loi du cine, membre de l’AMAP Réunion / Père Lachaise depuis 2010, présent sur la blogosphère depuis 2007.
Connaissant donc un peu le monde des blogs par ailleurs (et son fonctionnement en « réciprocité »), je vous demande de ne pas hésiter à « poster un commentaire » (si possible) en remerciement sous une recette ou un article qui vous a intéressé, sans oublier de mentionner le lien vers notre propre blog (éventuellement le lien de cet article-ci).