Ces blés que l’on avait perdu l’habitude de voir dans nos campagnes sont depuis une quinzaine d’année à nouveau cultivés par des groupements de paysans passionnés, bien entourés par des chercheurs agronomes et des boulangers. De rendement plutôt faible, en tous cas, nettement moins productives que les variétés des grands semenciers, on croyait que ces blés anciens étaient condamnés à ne plus jamais figurer ailleurs que dans des banques de graines à des fins conservatoires. «Au début, on a ressemé une poignée de graines, principalement par curiosité et pour le plaisir de voir repousser ces blés anciens. » Ces cultures aujourd’hui sont davantage valorisées que les blés bios, trouvent leurs débouchés et permettent de lutter efficacement contre la perte de biodiversité.
Ce soir, Maxime a utilisé pour son pain de la farine issue de blé autrichien cultivé en Champagne.