Une série de 4 podcasts de 58 minutes chacun qui part du sentiment que les paysages semblent ne plus « raconter » grand-chose, ou, en tout cas, qu’ils ne racontent pas assez, pas à la mesure de l’épaisseur du vivant, en particulier quand il est en bonne santé, à l’instar d’une vieille forêt.
Cela, en fait, fait écho à la crise de la sensibilité, en partie à l’origine de la catastrophe écologique, que notre Occident moderne, naturaliste, traverse. C’est parce qu’il ne nous « parle » pas qu’on peut maltraiter le vivant.
À l’origine de cette insensibilité, il y a notamment « l’amnésie écologique » : notre référentiel est le milieu de notre enfance et, de génération en génération, notre environnement se dégrade sans que nous nous en rendions compte. Nous en sommes aujourd’hui à pouvoir trouver beau une monoculture de maïs…
Quelle mémoire avons-nous perdu ? Et que faut-il retrouver ? Qu’est-ce qu’un milieu où il « se passe » quelque chose ? Qu’est-ce qu’une terre qui parle ?
Poser cette question c’est réfléchir à l’usage de la terre, et en particulier à l’agriculture. A fortiori quand 54 % du territoire métropolitain est destiné à un usage agricole (15% de sylviculture monospécifique).
Épisode 1 : La terre s’est tue
Dans le train, quand on regarde par la fenêtre, ce sont de vastes champs que l’on voit. Nous appelons cela «nature» et il arrive même que l’on trouve ça beau…
Épisode 2 : Biomasse
L’apocalypse climatique toque à la porte et voilà que, partout, il est question d’« énergies vertes ». Mais une transition énergétique n’est pas une transition écologique…
Épisode 3 : Des forêts en vie
Au milieu des arbres, vous pensiez vous balader dans une forêt ? C’est en fait un paysage industriel. Celui du développement durable.
Épisode 4 : Un monde hybride
Une nouvelle carte du vivant est à découvrir avec l’agriculture.
Bonne écoute,