Dimanche 3 juillet, on a joué ! Hélène et Alexandre ont animé deux équipes d’Amapiens et « apparentés » prêts à penser le réchauffement climatique et ses effets sur la planète.
Chaque équipe a un lot d’une quarantaine de cartes, pré-triées en 5 paquets, à placer dans l’ordre logique « a pour effet » sur une table (qu’il a fallu allonger en cours de partie).

La première carte Activités humaines : Transports, Industrie, Agriculture, Utilisation des bâtiments — « a pour effet » Aérosols, Déforestation, Recours aux énergies fossiles, « a pour effet » Émission de CO2 et Puits de carbone…
Ce n’est que le début.

On ne s’occupe pas d’avoir la bonne réponse mais de réfléchir ensemble à l’agencement des cartes sur ce qui deviendra une Fresque. Les liens apparaissent progressivement plus complexes et pas si fléchés de A à B que ça. On a droit aux crayons de couleur pour compléter. Les Incendies, provoquées par la Hausse des Températures provoquent des Émissions de CO2. Les cartes se lisent dans les deux sens et de retourner les flèches…
Hélène et Alexandre rafraîchissent nos connaissances et nous font voir la différence entre la fonte de la banquise et la fonte des glaciers (avec des glaçons dans un verre de grenadine). Promis, on ne se trompera plus !
On revoit avec eux l’effet Albedo qui nous fait préférer le blanc en été et donne l’envie de repeindre nos villes sombrement bitumées avec des couleurs claires.
Le changement climatique a un Effet d’inertie. On comprend sa dangerosité avec l’image du semi-remorque lancé…
Mieux comprendre un problème, c’est déjà entrer dans les solutions. Faites-nous savoir si vous souhaitez à votre tour participer à un atelier Fresque. Nous pouvons vous orienter.
En attendant, il est possible de construire d’autres possibles…
Bravo pour ce premier atelier fresque du climat à l’Amap Réunion Père Lachaise, clin d’oeil respectueux à Cédric R, créateur de ce jeu génial, ancien amapien de la rue des haies.
J’en avais suivi une cession lors d’un rassemblement AMAP IDF. Une piqure de rappel m’aurait fait du bien, le problème est si complexe ! Mais j’étais de mission pédago-écolo ce dimanche (les arbres dans la cité…). La science citoyenne, un espoir !
Je retiens ta formule, Anne, « mieux comprendre un problème, c’est déjà appréhender ses solutions ».
Je n’ai pas vu le temps passer pendant l’atelier ! Déjà fini ? Ça va vite, ça brasse des notions qu’on connaît, qu’on croit connaître
qu’on a peut-être déjà vues…
C’est aussi un bon moment de re réflexion collective.
Moi aussi, j’en referai bien une.
Avis aux amateurs…